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LE PANGA ; LE POISSON LE PLUS EMPOISONNE... DANS VOTRE INTERMARCHE - CARREFOUR ET PICARD !

vendredi 26 décembre 2014

Le panga est un nouveau poisson asiatique que nous trouvons chez CARREFOUR et PICARD surtout sous forme de filets, à un prix relativement bas. Le panga est, au Vietnam, un poisson de culture industrielle intensive, plus exactement, il vient du delta du Mekong, et il est en train d’envahir le marché à cause de son prix.


A l’état naturel, les femelles Pangas doivent remonter le fleuve Mékong pour pondre dans les eaux du Cambodge (à l’image des saumons sauvages qui remontent les rivières). Pour le transformer en un animal productif il a fallu modifier totalement son mode de vie, impacter sur son alimentation et sa reproduction… jusqu’à en faire un animal esclave, devant répondre de manière croissante à la soif financière des industriels qui les exploitent.

Voici maintenant ce qu’il y a à savoir sur le panga : le Mekong est l’un des fleuves les plus contaminés de la planète. Les pangas sont infectés, à Très hauts niveaux, de venins et bactéries (arsenic, résidus industriels toxiques et dangereux, sous-produits du secteur industriel en pleine croissance), métaux contaminés, phénols polychlorés (PCB) ou DDT et leurs (DDTs), chlorate ; des composants relationnés (CHLs), hexachlorociloxane, isomères (HCHs) et hexachlorobenzène (HCB).


Ils sont alimentés avec des poissons morts, des restes d’os et avec une farine d’Amérique du Sud, le manioc et des résidus de soja et graines.
Il est évident que ce type d’alimentation peu salubre n’a rien à voir avec l’alimentation d’un environnement naturel. Cela ressemble beaucoup à l’alimentation des vaches folles (vaches qui furent alimentées avec des vaches. Vous en rappelez-vous ?).
L’alimentation des pangas est complètement en dehors de toute réglementation judiciaire. Le panga grandit 4 fois plus vite que dans la nature, à l’état normal. De plus, les pangas sont injectés avec (PEE).


Quelques scientifiques ont découvert que si l’on injectait les femelles panga avec des hormones féminines dérivées d’urine déshydratée de femmes enceintes, la femelle panga produirait ses œufs plus rapidement et en grande quantité, ce qui n’arriverait pas dans un environnement naturel (une femelle panga arrive ainsi à produire 500.000 œufs en une fois).

De fait, ce sont des poissons qui ont des hormones injectables (produites par une entreprise *pharmaceutique chinoise pour accélérer le processus de croissance et de reproduction. En achetant du panga, nous collaborons avec des entreprises gigantesques sans aucun scrupule et spéculatrices, qui ne se préoccupent pas de la santé et du bien-être des êtres humains. Ce commerce est accepté par de grandes surfaces célèbres qui vendent au public en général, tout en sachant qu’ils vendent des produits contaminés.

NOTE : Etant donné la prodigieuse quantité de pangas disponible, ils termineront également dans d’autres aliments : surimi (ces petits bâtonnets faits avec de la chair de poisson), poisson en boîte et probablement dans quelques aliments pour animaux (chiens et chats).

REGARDEZ LA PROVENANCE DU POISSON ET N’ACHETEZ JAMAIS DE POISSON ASIATIQUE AUSSI PEU CHER QU’IL SOIT.

CARREFOUR ET EXITO NE SE PREOCCUPERONT JAMAIS DE VOTRE SANTE !

« De chaque acte découle une conséquence ! Si vous achetez ce qui est superflu, vous vendrez bientôt ce qui est nécessaire. » ( Benjamin Franklin )


Avec sérieux cultivé pangasius ; un goût de choses à venir

Autre article très bien renseigné :

par...Le courrier du Vietnam

Vietnam : les conséquences du développement anarchique de l’élevage de pangas
Depuis son ouverture sur le monde et en moins de 10 années, le Vietnam s’est hissé dans le peloton de tête des principaux pays halieutiques de la planète. Pêche, aquaculture et exportation de produits aquatiques. Si la Norvège a le saumon, le Vietnam a le panga. Deux espèces emblématiques du développement industriel de l’aquaculture. Mais, tout développement anarchique a ses revers, entre autres, la pollution comme l’explique l’article du "Courrier du Vietnam".

Des mesures pour lutter contre la pollution au delta du Mékong

Les provinces du delta du Mékong sont en train de chercher des mesures destinées à lutter contre la pollution née de l’explosion des zones industrielles et des élevages aquacoles.

Ces dernières années, les filières d’aquaculture et de transformation des produits aquatiques ont connu dans le delta du Mékong un développement fulgurant. L’élevage des poissons-chats (tra ou basa), bien plus rentable que la riziculture, attire chaque année des milliers de paysans pauvres. Étangs, lacs, rivières et mêmes arroyos sont ainsi transformés en élevages. Un développement anarchique qui échappe à tous contrôles. Selon les experts, les effets nocifs de l’aquaculture sur l’environnement proviennent de plusieurs facteurs : gaspillage de la nourriture non consommée par les poissons, produits du métabolisme des poissons, traitements chimiques utilisés pour limiter l’accumulation de déchets sur les filets et produits chimiques pour traiter les maladies et parasites des poissons.

Par ailleurs, des centaines d’usines et d’établissements de transformation des poissons-chats ont été construits dans le delta, eux aussi grands pollueurs… Selon le ministère des Produits aquatiques, en 2006, le delta du Mékong comptait 699 200 ha de surfaces aquacoles contre 445 300 ha en 2000, avec une production de plus d’un million de tonnes, soit 70% de la production nationale. La filière aquacole génère chaque année 456 millions de mètres cubes de déchets. À quoi s’ajoutent environ 2 millions de tonnes d’engrais chimiques, 500.000 tonnes de produits phytosanitaires utilisés pour l’agriculture. Et aussi 102 millions de mètres cubes d’eaux usées et 600 000 tonnes d’ordures ménagères rejetés par les 3,34 millions d’habitants du delta...

Un niveau de pollution industrielle élevé
Le delta du Mékong compte à l’heure actuelle 20 zones industrielles (ZI), d’une superficie totale de 3.645 ha, et 177 complexes industriels (15 453 ha). Selon l’Office de protection de l’environnement du Nam Bô occidental, chaque année, ils rejètent 42,2 millions de mètres cubes d’eaux usées et 220.000 tonnes de déchets. Lors d’un récent colloque scientifique organisé dans la province de Long An, le Docteur Nguyên Chon Trung, directeur adjoint de l’Institut des sciences et de la technologie Phuong Nam, a déclaré : "La pollution et l’aménagement rapide des ZI dans cette région sans accompagnement d’infrastructures adéquates sont devenus une menace pour le développement de toute la région". Par exemple, dans la ZI de Trà Noc, à cause de l’absence de système de traitement des eaux usées, les usines (agroalimentaires, de produits aquatiques…) rejètent chaque jour dans la nature 10.000 m3 d’eaux usées... De nombreux scientifiques ont estimé que la construction des ZI et ZF devait se faire avec le souci de préserver l’environnement et dans une perspective de développement de la région à long terme.
À l’Institut des sciences et de la technologie Phuong Nam, on estime qu’il faut guider les entreprises dans le choix de technologies. Il est important aussi de mener des études scientifiques, d’appliquer des technologies ad hoc par exemple dans le traitement des ordures, des eaux usées...
L’institut Phuong Nam s’est vu confier par le ministère des Sciences et de la Technologie la tâche de concevoir des projets pilotes de développement économique et de protection de l’environnement. Selon Huynh Van Hoàng, directeur de l’institut, le mois prochain, son établissement organisera dans la ville de Cân Tho le colloque "Dangers de la pollution de l’environnement dans le delta du Mékong - Situation et solutions". La priorité sera donnée à la protection de l’environnement autour des ZI et ZF.

L’institut Phuong Nam envisage aussi de mener des études sur la construction de diguettes destinées à empêcher l’intrusion saline dans les terres agricoles, un phénomène récurrent dans le delta et qui a tendance à s’accroître. Il s’agit d’un plan à long terme. Selon M. Hoàng, "il faudra rassembler de nombreux scientifiques et un budget conséquent".
En mars dernier, l’institut Phuong Nam a organisé à Long An un colloque sur le développement industriel de cette province, dans lequel la question de la protection de l’environnement a tenu une place importante. Dans les temps qui viennent, un ou 2 colloques sur ce thème seront organisés. Ils serviront de support à l’élaboration d’un projet global qui sera soumis au ministère des Sciences et de la Technologie. Actuellement, l’institut Phuong Nam coopère avec des organisations espagnoles de protection de l’environnement, avec comme priorité dans un premier temps le traitement des eaux usées dans les complexes industriels et les ZI.

Huong Linh

Source : Le courier du Vietnam

Lire aussi : http://lauramarietv.com/la-verite-s...

La pâte de poisson...c’est bon !

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