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BARRAGE DE SIVENS : les suites possible d’après Mme Royale et les écologistes

dimanche 9 novembre 2014

La ministre de l’Écologie assure vouloir que la solution trouvée réponde au besoin en eau tout en conciliant environnement et agriculture. « La destruction de l’environnement coûte beaucoup plus cher que sa préservation », a-t-elle lancé sur Twitter.

Royal veut des « solutions alternatives »

Suspendu après la mort d’un militant écologiste sur la zone humide du Testet, le projet de barrage prévoyait de stocker plus d’un million de mètres cubes d’eau. Le rapport d’expertise, demandé par Ségolène Royal, considère que s’il est difficile d’arrêter le chantier, en revanche comme le volume d’eau destiné à l’irrigation a été surestimé, il est impératif de le revoir à la baisse.

À l’issue de la réunion, Ségolène Royal a annoncé qu’un comité de suivi, la « commission locale de l’eau », serait mis en place, pour rendre « les choses transparentes ». Et d’ajouter, « l’idée, c’est de ne pas traîner, il faudra être au clair avant la fin de l’année sur les solutions [...] Il faut encore que les choses mûrissent pour une solution pérenne. » Dans un premier temps, elle appelé à l’évacuation du site occupé.

« Les solutions alternatives, ce serait soit le recalibrage du barrage actuel soit, autre solution, des retenues de substitution plus en aval dans la vallée, cela serait moins dommageable pour l’environnement, mais ce serait aussi plus long car il faudrait refaire des études », a ajouté la ministre, annonçant l’envoi sur place en fin de semaine prochaine de trois experts, un hydrologue, un agronome et un expert en biodiversité.

« L’abandon du barrage reste toujours d’actualité »

Du côté de France Nature Environnement (FNE), les dirigeants espèrent l’arrêt pur et simple du projet. « Pour nous, le scénario de l’abandon du barrage reste toujours d’actualité. Je n’ai pas donné, au titre de FNE, notre accord pour appeler à l’évacuation du site et je le confirme. Par ailleurs, FNE se réserve la possibilité d’engager de nouvelles actions sur le plan juridique », détaille Denez L’Hostis, président de la fédération française des associations de protection de la nature et de l’environnement.

Ben Lefetey, porte-parole des opposants au projet de barrage, a également écarté l’idée d’une évacuation du site, comme l’a souhaité la ministre. « Si les zadistes obtiennent satisfaction, ils partiront d’eux-mêmes », a indiqué M. Lefetey. « Mais si le gouvernement veut les évacuer par la force, il devra en assumer les conséquences : après l’homicide d’un manifestant par les forces de l’ordre, une expulsion forcée risquerait de déclencher un nouveau cycle de violence. »

Cependant, « la rencontre à l’initiative de la ministre a été la bienvenue. Elle a permis de commencer enfin un dialogue avec les porteurs du projet qui refusaient de nous écouter depuis deux ans », a ajouté le porte-parole, après l’entrevue mardi soir avec les parties prenantes à l’affaire.


Voir en ligne : univers nature

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