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PÉTITION #Pesticides - Refuser de polluer n’est pas un crime (la saison 2) !

dimanche 3 mai 2015

Refuser de polluer n’est pas un crime (la saison 2) !

Cher-es ami-es,

Bis repetita. Après « l’affaire Emmanuel Giboulot » – un vigneron poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide [1] – un autre vigneron bio, Thibault Liger-Belair, est convoqué au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) le 19 mai prochain. Son délit ? « Refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l’espèce : lutte insecticide contre le vecteur de la flavescence dorée », selon la convocation consultée par Basta !.

► Refuser de polluer n’est pas un crime, signez la pétition : http://refuserdepolluer.agirpourlenvironnement.org/

( Voir le film "INSECTICIDE MON AMOUR" en intégral en location pour 1€ pour 1 mois !>> http://goo.gl/04wVyS
Une enquête de plus de 2 ans autour du problème des traitements obligatoires aux insecticides contre la flavescence dorée dans le vignoble bourguignon.)

Thibault Liger-Belair est vigneron à Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) et à Moulin-à-Vent dans le Beaujolais. La particularité de l’appellation Moulin-à-Vent est qu’elle se trouve sur deux départements : le Rhône et la Saône-et-Loire. En 2013, un arrêté préfectoral impose trois traitements aux pesticides dans les vignobles de Saône-et-Loire, mais pas dans le Rhône. Une route traverse les vignes de Thibault Liger-Belair : d’un côté, les vignes qui doivent être traitées, selon l’arrêté préfectoral, de l’autre, celles qui échappent aux insecticides parce que le département n’oblige pas au traitement. « C’est une délimitation purement administrative, et non agronomique », confie-t-il à Basta !. « Quand une loi est mal faite, cela ne nous pousse pas à la suivre. On ne peut pas prendre une carte et tirer un trait rouge, sans se préoccuper des limites du vignoble. Qu’on veuille protéger nos vignobles, oui, mais qu’on le fasse intelligemment et de manière mesurée », argue le vigneron.

Thibault Liger-Belair fait partie d’un collectif de vignerons contre la flavescence dorée, créé en décembre 2013 en Bourgogne. « On apporte des idées, des innovations et les informations de différents scientifiques d’Europe, de Suisse, pour en savoir plus et appliquer des zonages beaucoup plus précis », explique-t-il. « Nous voulons préserver les terres, les vignes qu’on nous a léguées, et les rendre en meilleur état. »

Cette procédure judiciaire contribuera, espère Thibault Liger-Belair, à pointer du doigt un certain nombre de dysfonctionnements, à débattre, à réfléchir autrement afin de préserver les terres. Pour rappel, l’affaire Giboulot s’est finalement soldée le 4 décembre 2014 par une relaxe, la Cour ayant invalidé l’arrêté préfectoral obligeant à traiter les vignobles.

@Sophie_Chapelle



■ Une réglementation différente d’un côté de la route à l’autre !

L’exploitation de Thibault Liger-Belair est située à cheval entre les départements de Saône-et-Loire et du Rhône. De fait :

une moitié de ses parcelles doit être traitée sur injonction du préfet de Saône-et-Loire ;
l’autre partie ne fait pas l’objet d’une obligation de traitement !

Une situation ubuesque que ce viticulteur bio a décidé de contester en refusant de polluer.

■ La viticulture bio est efficace et pas toxique !

L’insecticide utilisé aurait vraisemblablement éliminé la cicadelle mais également toute la faune auxiliaire. Or, les parcelles exploitées en bio ou en biodynamie exigent un savoir-faire agronomique qui n’a rien à voir avec les errements toxiques de la viticulture industrielle. Une sélection de cépages adaptés au territoire, un travail du sol qui ne se résume pas à détruire champignons, insectes et adventices mais au contraire à entretenir des synergies écosystémiques, et enfin un savant dosage mêlant luttes intégrées, savoir-faire, vigilance et prévention, voilà quelques-unes des recettes faisant aujourd’hui la force d’une viticulture biologique qui a le vent en poupe.

■ La viticulture bio est en plein boom !

Entre 2007 et 2012, la part des surfaces de vignes cultivées en bio a augmenté de 188 % en France pour représenter 8,5 % du vignoble, soit près de 65 000 hectares. La consommation a quant à elle cru de 57 % (pour un marché de 413 millions d’euros), marquant un véritable engouement pour un vin de qualité.

■ Arrêtons d’obliger les viticulteurs à polluer leurs parcelles !

Au lieu d’adopter des arrêtés obligeant tous les viticulteurs à polluer leur parcelle avec des insecticides toxiques, au lieu d’assigner les viticulteurs récalcitrants, le préfet de Saône-et-Loire doit cesser ce jusqu’au boutisme toxique et prendre acte du fait qu’il existe d’autres façons de contenir la flavescence dorée dans les zones où elle n’est pas avérée.

■ Interpellez le préfet de Saône-et-Loire !

Le préfet de Saône-et-Loire doit :

abandonner la procédure judiciaire engagée à l’encontre de Thibault Liger-Belair
revoir l’arrêté préfectoral n°2012299-0003 afin de ne plus obliger les viticulteurs à traiter dans des zones ou la flavescence dorée n’est pas avérée ;
réunir, dans les meilleurs délais, les acteurs de la profession afin d’envisager les solutions les plus efficaces pour lutter contre la flavescence dorée en tenant compte :
des écosystèmes,
de la santé des viticulteurs et des riverains des zones traitées,
et de la qualité des produits.

SIGNER LA PÉTITION !

— 
Pour en savoir plus :

bastamag.net : Un deuxième vigneron bio poursuivi en justice pour avoir refusé de polluer
DÉCOUVREZ l’intégralité du film « Insecticide mon amour » en VOD
Rejoignez la page du film sur Facebook pour d’autres infos & Débats
Plus d’infos sur Thibault Liger Belair, le viticulteur bio poursuivi

Une pétition d’Agir pour l’Environnement : Pour soutenir cette mobilisation, je fais un don
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