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GREENWASHING : quand la publicité est mensongère

Quand la publicité lave plus vert que vert !

lundi 29 juin 2015

L’écoblanchiment, ou verdissage1, est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique, etc.) dans le but de se donner une image écologique responsable. La plupart du temps, l’argent est davantage investi en publicité que pour de réelles actions en faveur de l’environnement. Le terme vient de l’anglais greenwashing.

De plus en plus de publicités font une utilisation abusive et mensongère de l’argument écologique en vantant les qualités écologiques d’activités et de produits en réalité polluants. Cet usage abusif trompe le consommateur sur la réalité du produit et vient à l’encontre des efforts des associations pour l’inciter à consommer de manière plus responsable.
http://pourunmondedurable.blogspot.com/


Mensonges publicitaires par sudotone

Publicité mensongère

Aujourd’hui, l’écologie fait vendre. De plus en plus de marques vantent les mérites de leurs produits 100% écologique, protégeant l’environnement... Pourtant, il ne s’agit souvent que de façades pour attirer plus de clientèle. C’est ce qu’on appelle l’écoblanchiment, ou verdissage (greenwashing en anglais).

Les trucs pour duper les clients :

Des slogans accrocheurs, souvent vagues et qui peuvent faire croire que le produit est biologique ou écologique : ex : « 100% naturel » ;

Des emballages verts, ou avec des fleurs... En bref, des emballages qui utilisent la symbolique écologique.

Des termes généraux qui peuvent être interprétés de 1000 manières différentes : « écologique », « naturel », « protège l’environnement ». En fait, il arrive souvent que des entreprises inscrivent ces termes sur leurs produits parce qu’elles ont retiré dans la composition de leurs produits un seul élément nocif à l’environnement, passant sous silence d’autres ingrédients parfois plus nocifs encore.

Des faux labels, comme par exemple la marque Herta qui prétend produire un jambon « 100% naturel ».

Des ingrédients qui sont à l’origine d’une importante déforestation, comme l’huile de palme, et qui ne sont pas explicitement mentionnés sur les emballages ( parfois, les entreprises inscrivent « matière, graisse végétale » sans préciser s’il s’agit ou non d’huile de palme ).

Les ingrédients polluants :

azurants optiques, phosphates, phosphonates, tensio-actifs éthoxylé, colorant...

Concernant les moyens de transports :

Le taux de CO2 prétendument émis par les différents véhicules et affiché aujourd’hui sur chaque publicité est généralement erroné, ou plutôt il est obtenu dans des conditions très particulières qui sont éloignées de la réalité concrète. Il faut compter en moyenne 20 à 40% d’émissions de CO2 supplémentaires entre ce que le fabriquant prétend et la réalité.

En outre, si les émissions de CO2 d’un véhicule motorisé jouent un rôle sur l’environnement, les fabriquants se dispensent bien de rappeler que certains produits utilisés dans la fabrication de voitures sont très polluants.

Le grand leurre de la reforestation :

« Un produit acheté, un arbre planté ». Cet argument est de plus en plus utilisé par les entreprises. Evidemment, il ne faut pas y voir un geste écologique, une soudaine préoccupation pour l’environnement, mais un moyen parmi d’autres de vendre davantage de produits. D’autant plus que les arbres plantés, quand ils le sont, mettront 30 à 60 ans avant d’être suffisamment grands pour pouvoir absorber le CO2 émis pour la fabrication du produit, au nom de la prétendue compensation carbone.

Et si ce n’était que ça. Il arrive que certaines entreprises poussent des populations à l’exil pour pouvoir planter leurs arbres sur leurs terres, simplement parce que le climat y est idéal pour la croissance des arbres. Des arbres-OGM ( et oui, ça existe ) identiques et plantés en droite ligne : conditions réunies pour attirer des millions d’insectes et favoriser la destruction de l’environnement immédiat.

Que faire, alors ?

Se fier aux labels reconnus : Ecocert, AB, le label européen agriculture biologique. Pour les véhicules, les véhicules électriques sont encore ce qu’il y a de mieux, après les transports en commun, le vélo et la marche...

Être attentif aux ingrédients qui entrent dans la composition des produits. Pour les produits alimentaires, éviter ceux qui contiennent de l’huile de palme ou de la « matière grasse végétale », s’il n’est pas précisé de quelle matière grasse il s’agit. Pour les produits d’entretien et de soin, acheter des produits affichant un des labels mentionnés ci-avant.

Fabriquer soi-même ses produits d’entretien à partir de recettes simples et entièrement naturelles, accessibles dans divers livres et sur internet.

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